Qui ne connait pas le célèbre jeu de société Monopoly ? Créé en 1935 aux États-Unis et commercialisé dans plus de 80 pays, c’est l’un des jeux de société le plus populaire. Il consiste à ruiner ses concurrents à grand coup d’opérations immobilières.
Sur la boite du jeu, la tête d’un Monsieur Monopoly coiffé d’un haut-de-forme et arborant une belle moustache symbolise le capitalisme décomplexé. Mais depuis peu, on trouve dans les rayons jouets de certains magasins en Europe et en Amérique (Bientôt en Afrique) une Madame Monopoly. Cette égérie de la nouvelle version du jeu est une avocate qui s’est donnée pour mission de soutenir les créatrices de start-up.
« C’est un hommage aux femmes entrepreneuses, véritables sources d’inspiration pour les générations actuelles, qui ont imaginé des outils dont on ne peut désormais s’en passer : le chauffage solaire, le Wi-Fi, les essuie-glaces… » explique les promoteurs du jeu.
Les cases propriétés sont désignées par des cases désignant ces inventions. Les joueurs ne construisent plus des maisons ou des hôtels mais des sièges d’entreprise. Enfin, amusant retournement de situation, les femmes y sont avantagées puisqu’elles peuvent gagner plus d’argent que les hommes. Même si dans la réalité, les femmes sont moins bien loties que les hommes, la nouvelle version du Monopoly permet, le temps d’un moment ludique de corriger les inégalités sociales et mieux de favoriser les femmes. Monopoly au féminin, au-delà du jeu, c’est un acte militant.
Maury Legran
